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Balik kampung !
Retour (au) village ! (En malais). Mais l’expression dit bien plus que cela.
Votre village, réel, natal, historique, préféré, imaginaire, est sur les bords du Saint-Laurent ? D’une savane à la chaleur généreuse ? Au Plat-Pays, à l’ombre d’un sommet helvétien, au bord de la mer d’Iroise, à Belleville… Belle ville – mon beau village. Balik kampung ! Retour « at home », « au pays », « aux sources », auprès des Anciens, des ancêtres. De soi-même, un court moment.
A moins que votre village, ce soit votre langue, le(s) lieu(s) de votre francophonie ? Car faut-il le préciser, le village qui nous concerne, c’est bien sûr la part de vous que vous faites telle.
Le temps de quatre vers. D’un pantoun au village. Découvrez par vous-même, sur notre site, tous ces pantouns malais qui ont chanté – ou déchanté – leur lieu, tel celui-ci :
Langkawi, île aux belles grèves,
y trône très haut le mont Raya.
Je suis soulagée, la mousson s’achève,
mais que faire, il ne revient pas…
Vous voulez un autre modèle, pour changer, et venu de bien loin du pantoun dans le temps, l’espace et la langue, pour vous rassurer ? Voici quelques cantigas geographicas lusitaniennes. Vous saurez tout sur ces quatrains portugais, au demeurant, en découvrant en ligne le XXI° Dossier de Pantun Sayang consacré à ces cantigas et trovas éblouissantes d’images et de surprises.
La lune, quand elle est nouvelle
Pointe son croissant vers Viseu.
Dans ce cœur-ci, mademoiselle,
Nul ne pénètre sinon moi.
Depuis les hauteurs de Cumieira
L’on aperçoit Penaguiao.
Prends garde aux abeilles,
Car elles ont un dard.
À vous. Les pantouns de votre « village » sortis de votre cœur, n’iront pas à la corbeille via un dépliant touristique, mais atteindront peut-être d’autres cœurs.
Merci de nous adresser vos contributions au plus tard le 30 novembre 2021 à l’adresse suivante : [email protected]
Seuls les textes envoyés à cette adresse seront pris en compte.
Note : Nous invitons les contributeurs à parcourir notre site pour connaître l’essentiel du genre que nous promouvons, et mieux comprendre nos attentes. Nous recevons de plus en plus de poèmes que nous devons, à regret, écarter. Notre politique éditoriale nous conduit à accepter d’autres genres brefs, et quelques poèmes libres, avec parcimonie, mais ceci ne répond pas à notre mission.